Revisiter ses classiques

Du premier café au déjeuner, du verre du soir face aux Pyrénées au dîner en famille, La Belle époque s’adapte au tempo de l’année et à la saison. Sa carte aussi. L’été et jusqu’à fin septembre, l’offre côté bassin propose, sur la terrasse extérieure, une originale suggestion plancha au feu de bois (signée Emidio Gomes, fabricant de planchas à Serres-Castets, primé au Concours Lépine) : côté océan (quatuor de poisson, risotto, bohémienne de légumes) ou côté canard – aiguillettes, magrets et cœurs. Comme un air de vacances au cœur de Pau. Le soir, les transats se déploient pour des apéro-tapas décontractés. Au menu, des planches à partager et une belle carte de cocktails et de vins au verre. L’après-midi, l’heure du tea-time se décline en mode glaces artisanales l’été ou chocolat chaud l’hiver. Lorsque les premières neiges apparaissent sur les sommets, c’est la belle verrière et la grande salle qui jouxte le Palais qui accueillent les convives. Les soirées jazz et sets de mix ponctuent la saison de pauses musicales appréciées.

Aux fourneaux, Emmanuel s’attache aux fondamentaux. « Nous sommes une maison classique mais avec des prix abordables. On a voulu faire une cuisine du marché où l’on va à l’essentiel du goût, sans complications inutiles et en utilisant le maximum de produits locaux » annonce d’emblée le chef.
« Je voulais une cuisine de qualité, d’approche facile. J’aime magnifier les bons produits, juste avec une bonne cuisson, un bon jus. » Pièce de bœuf de Galice, bar cru de fenouil, risotto aux crevettes sauvages font déjà partie des plats signatures de la maison. « Je fais une cuisine d’envie, j’aime aller aux Halles de Pau, cela m’inspire. Et puis on a aussi une clientèle de touristes à qui j’ai envie de faire découvrir les bons produits du Béarn » ajoute Emmanuel. Avec Olivier, ils écrivent une partition à quatre mains, chefs d’orchestre d’un lieu dont le cœur bat toute l’année, au rythme des événements du Palais Beaumont et du paysage changeant de la chaîne Pyrénéenne et du Parc.

« Je fais une cuisine d’envie, j’aime aller aux Halles de Pau, cela m’inspire. » ajoute Emmanuel.