On lui reproche de ne jamais faire dans la simplicité. Pour l’architecte d’intérieur, seul le résultat compte. Pour preuve, l’une de ses dernières créations : la rénovation de l’hôtel MERCURE. Une vitrine qui montre l’ampleur de son talent.

Rappelez-nous ce que propose L’atelier JP Bouvée…

Nous concevons des intérieurs, pilotons des rénovations, assurons le suivi des chantiers publics ou privés, possédons un atelier de confection. Nous avons également un showroom où sont présentées toutes les marques que nous aimons, papiers peints et tissus d’ameublement ainsi que des objets de décoration coup de coeur.
Qu’est-ce qui vous a permis de répondre aux exigences du chantier « Mercure » ? La folie et la rigueur. On a tout repensé de la petite cuillère à la façade en passant par les chambres, les suites, les salles de séminaires, la salle de restaurant, l’accueil, la piscine. J’ai la chance d’avoir aussi une équipe de cinq personnes, rajeunie avec l’arrivée de Margaux qui participe aux créations et à la vente, mon collaborateur Samuel qui me seconde sur la partie technique, mon épouse Florence qui gère le showroom et Kévin, notre poseur papier peint et peinture.

Quelle a été votre force de proposition ?

L’originalité, la connaissance des produits, l’éventail de nos fournisseurs, notre capacité à répondre aux contraintes techniques, la maîtrise des artisans. Mercure voulait de la « couleur locale ». Aussi nous sommes partis sur la thématique Henri IV et la Reine Margot plutôt que les Pyrénées et ses bergers. Un clin d’oeil à l’histoire mais d’une manière décalée. Pour l’occasion,
j’ai créé les moquettes ainsi que les panneaux et têtes de lit « Henri IV » sur fond de motifs géométriques.

QUELS QUE SOIENT NOS CHANTIERS, ON RACONTE TOUJOURS UNE HISTOIRE.

Quelles seront vos prochaines grandes réalisations ?

Je viens de finir le club house de l’Élan Béarnais et je suis dans l’attente d’un projet très haut de gamme, un hôtel thermal, dans les Hautes-Pyrénées.

L’humour, la fantaisie et les mélanges maîtrisés semblent être son ADN dans tout ce qu’il entreprend. Et quand on lui demande ce qui l’inspire, JPB répond
« Je reviens toujours à mes classiques : ce qui n’est pas à la mode mais qui revient à la mode. J’aime prendre le contre-pied ! ».