Avec son physique à la Ariel Wizman, son look singulier, Stéphane aurait pu continuer sa carrière de journaliste multi médias à Paris.

Seulement voilà, le garçon, d’origine landaise, est revenu non loin de son berceau natal sur un coup de tête : « Je me suis arrêté sur la corniche, j’ai regardé l’océan en fumant une cigarette et je me suis dit : Ma vie c’est là ! ». Fan de mode et de déco scandinave, il passe trois ans dans une boutique de Bayonne en tant que vendeur et décide d’ouvrir son propre espace : « Je voulais avoir la liberté de faire quelque chose qui n’existait pas ici. Casser cette culture des fringues kleenex. » Bercé par la pub télé des 80’s, il fait du slogan « La vie est trop courte pour s’habiller triste » son dada. « J’ai envie qu’on s’amuse avec les vêtements ». Aussi sa petite boutique « sans vitrine » se découvre comme un musée. Sur les étagères-cagette, des objets de décoration ultra inspirants côtoient des livres d’art à feuilleter et le prêt-àporter masculin et féminin surfe sur des lignes aux coupes parfaites tournées vers la nature et le beau avec quelques éditions limitées créées par notre hôte. Bref, un subtil mélange qui fait de Vendredi Treize (oups pardon, Thérèse), un lieu qui secoue les modes sans être élitiste ni… pointu.

“Life’s too short to dress sadly”

With a physique like Ariel Wizman, and his distinctive looks, Stéphane could have continued his career as a multimedia journalist in Paris.

But here’s the thing, on a snapshot decision the young man from the Landes region, came back to stay not far from where he was born: “I stopped on the coast road, smoked a cigarette looking out at the Ocean and said to myself “This is where I should be!”. A fan of Scandinavian fashion and interior design, he spent three years working in a boutique in Bayonne as a shop assistant and decided to open his own space: “I wanted to be free to do something that was missing here. Break the culture of ‘Kleenex clothes’.”  Raised on 80s TV ads, he made the slogan “Life’s too short to dress sadly” his hobbyhorse. “I want people to have fun with clothes.”  So his little, windowless boutique is to be explored like a museum. On the wooden-crate shelves, highly-inspiring decorative ornaments pose alongside art books to leaf through, and the his and hers prêt-à-porter follows a perfectly cut style reflecting nature and beauty, with a few limited editions created by our host. In short, a subtle mixture which makes Vendredi Thèrese a boutique that shakes the foundations of fashion, without being elitist or…refined.