Des basiques intemporels, de belles pièces mode et des touches sportswear : Virginie Palau donne depuis quelques années sa vision de La Bonne Maison, l’entreprise familiale de prêt-à-porter fondée en 1962.

« J’ai tout naturellement repris la boutique familiale en 2004 après des études de commerce » raconte Virginie. Une évidence, comme l’a été le passage de relais avec ses parents. « Ils m’ont laissée faire mes choix et m’ont fait confiance pour faire évoluer la maison. » LBM signe la parfaite alliance de la tradition et de la modernité. Des basiques intemporels y côtoient des petites robes mode, des noeuds papillon liberty plein d’humour twistent des costumes classiques, des chinos de couleur, « le nouveau jean des hommes, c’est incroyable leur succès ! ».

Une bonne maison, c’est avant tout une bonne réputation. « La nôtre s’est faite sur le service et la qualité de nos produits. Nous avons une couturière qui retouche les vêtements sur place et en urgence parfois ! Comme ce jeune marié venu pour un ourlet deux heures avant la cérémonie ! » Son style à elle, Virginie le définit « chic décontracté et jamais en talons ! », avec un coup de coeur cet hiver pour « une petite veste Hartford, un gros pull en mohair un peu flashy, des capes ». Son interdit ? « Un legging et une tunique longue, ce n’est pas mon truc ; par contre un jean brut et une blouse en soie, c’est parfait en toutes circonstances. » Une occasion spéciale ? « Les robes Tara Jarmon ultra bien coupées sont top. La tenue d’un jour, c’est fini, on a envie de remettre les vêtements, de les accessoiriser. » Alors sacs, écharpes doudous et grands plaids viennent compléter les looks. « C’est très instructif de travailler la femme et l’homme. Les hommes ont souvent besoin d’être guidés, il faut que ça aille vite et qu’on ait l’oeil pour proposer la bonne taille et la coupe adéquate. Ce n’est pas rare qu’ils repartent avec un vestiaire pour six mois ! Les femmes, c’est différent, il y a le plaisir du shopping, l’achat coup de foudre ». Virginie pense à tout cela quand elle fait ses achats en show-rooms, « que je réajuste parfois en milieu de saison sur une couleur, un modèle. Au final, je reste libre de mes choix et c’est une satisfaction formidable ! »