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Bali, mon amour

Je ne suis pas de là-bas mais j’aime chaque année y retourner. C’est une seconde maison, mon pays de coeur. J’y aime tout et surtout cette zénitude qui nous touche et nous envahit si naturellement. Peu importe ce que l’on porte, peu importe où l’on descend, le plus important est de déconnecter et de profiter, au gré de ces parfums, de ces couleurs, de la serviabilité et de la gentillesse des gens de là-bas. C’est mon Bali, Bali mon amour.

J’aime ses odeurs d’encens que je reconnaîtrais entre mille, la douceur des gestes avec laquelle le rituel des offrandes est pratiqué tous les matins. J’aime ses fleurs de frangipanier dont le parfum ne me quitte pas tout au long de l’année. Je l’emporte avec moi dans ma tête et je ferme les yeux, pour le redécouvrir. J’aime ses couleurs de bougainvilliers en fleur – de l’intense fushia à l’éclatant corail – parsemant les allées des jardins privés ou ceux des grands hôtels où il ne faut pas hésiter à venir manger ou prendre un café. On vous y accueillera avec bonheur. J’aime ces rencontres improbables qui se font aux détours d’une rizière. Plus qu’une photo de voyage, c’est une respiration. Serpette à la main et pieds nus dans la boue, c’est le travail des champs. Un regard, un sourire, un bonjour de la main. Ils vivent de peu et sans dire le moindre mot, ils m’apportent tant.

J’aime tous ces visages souriants aux grains de riz traditionnellement collés sur le front et ces belles tenues colorées. C’est une procession. Ils défilent des heures, des pièces montées d’offrandes sur la tête. Je râle parfois, la voiture complètement immobilisée par la foule, comme si j’avais un rendez-vous. Et pourtant, je redécouvre avec plaisir ces moments comme pour la première fois. Je regarde la beauté de ces gens et de leurs jeunes enfants, tous sur leur 31. Qu’ils sont beaux, un vrai portrait de famille défilant au son du gamelan. J’aime ses plages et bien plus encore autrefois car elles étaient plus sauvages et plus secrètes. On y allait pour surfer ou regarder surfer, se faire masser pour 2 euros de l’heure et manger un bon banana pancake (dont raffole toujours mon mari) ou un nasi goreng, plat très bon marché, à base de riz. Aujourd’hui, les warungs – sortes de petites paillotes à la balinaise – se sont multipliés comme les transats d’ailleurs… on y a un peu perdu en authenticité mais l’ailleurs est encore là.

J’aime ces lieux chargés d’une atmosphère qui n’appartient qu’à eux. La forêt des singes avec ses arbres centenaires aux racines branches, les rizières d’Ubud, les plages de sable noir de Canggu ou de Lovina, le temple d’Uluwatu où les hommes font résonner au coucher du soleil la fameuse Kecap dance. À Bali, j’aime ces restos qui depuis plus de dix ans ont poussé comme des champignons. J’aime y manger tous les jours, c’est ça les vacances. Ils ne coûtent pas cher, de quelques euros parfois à une trentaine pour ceux où un Chef officie. Dans chaque endroit, j’ai mes adresses que je confie à ceux qui y partent. Dans tous ces endroits, l’île me parle. Dans tous ces endroits, je suis chez moi.

Nous rayonnons depuis Seminyak. C’est sur cet axe sud/nord – sur la route de Tabanan – qu’on y voit d’ailleurs les plus belles rizières de l’île, classées au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Nous louons souvent un véhicule avec chauffeur car nous avons des enfants en bas âge. 450 000 roupies/jour, tarif bien négocié (environ 30 € avec chauffeur et essence), on vous amène, on vous ramène, on vous attend.

C’est la grande classe et c’est aussi reposant que sécurisant quand on sait que conduire à Bali est un vrai jeu vidéo. Là-bas, il n’y a pas de code de la route comme chez nous. C’est le plus gros qui passe et pour le reste, c’est au son du klaxon que ça se joue. On vous double par la gauche comme par la droite et si on pouvait passer par-dessus la voiture, on le ferait. Au-delà de la location de voiture, la mobylette reste LE moyen de locomotion par excellence pour les touristes comme pour les locaux. Ils y montent jusqu’à 4, avec femme et enfants. C’est à la fois spectaculaire et effrayant.

Il y a 9 ou 10 ans, je posais mes valises à Kuta – plus jeune, plus animée. On y boit, on y dort pour pas cher, on y fait la fête et on y surfe. Pour les filles, c’est shopping la journée entière, la plage juste à côté. Aujourd’hui, je lui préfère Seminyak, plus famille, plus chic et plus européenne il est vrai.Je dis toujours, pour l’imager, que Bali a la forme d’une lampe d’Aladin. Il est facile d’en faire le tour. Tout au sud de l’île, c’est le Bukit avec Jimbaran, le temple de Tanah Lot, les spots de surf d’Uluwatu et les plages de Padang Padang, Dreamland… Au-dessus du Bukit, l’axe sud/nord, de Seminyak vers Lovina – avec Ubud entre les deux – se parcourt en 3 à 4 h de voiture seulement. En revanche, d’est en ouest, il faut rouler le long de la côte car le centre de l’île est impraticable.

À UBUD, ON MANGE, ON PRIE ET ON AIME COMME LE DIT SI BIEN LE FILM

D’ailleurs depuis le tournage, quelle notoriété ! C’est là qu’on trouve les plus beaux hôtels nichés au coeur de la jungle et que l’on découvre ses premières rizières. Pour s’y repérer, ce village a la forme d’un stade. En bas, la Sacred Monkey Forest. On s’y balade tout simplement en distribuant aux singes quelques bananes. La première fois qu’on y vient, c’est pour eux ; les autres fois, c’est pour l’endroit et les temples qu’elle y cache. Dans cette incroyable jungle aux gouttes de pluie ou aux rayons de soleil filtrés par les denses frondaisons, on foule les pavés des nombreux chemins scandés par les arbres d’une hauteur vertigineuse. On s’y sent tout petits… mais pas seuls. Les singes veillent. Je vais souvent jusqu’au pont qui enjambe la rivière Ayung. Là, la pierre revêtue de mousse, reçoit les racines branches de

s arbres tombant du ciel telles des lianes. Je quitte la forêt et remonte la Jalan Monkey Forest jusqu’à moitié, à hauteur du stade de foot où souvent jouent les enfants. Non loin, sur le trottoir opposé, le fameux Cafe Wayan où il est impossible de réserver. C’est là, au sein d’un jardin que l’on oublie où l’on est, que les serveurs en tenue traditionnelle, vont et viennent, le long des allées. Ici, il faut absolument goûter LE dessert death by chocolate. Lorsqu’on remonte encore, on s’approche du marché.

Il y a quelques années, il était plus authentique et ma foi, bien plus « bazardeux » et odorant. On y vend tissus, bijoux, encens, sculptures, condiments ou encore fruits et légumes. Rien n’y est vraiment cher mais négociez un peu. Une fois l’affaire conclue, le vendeur frappe d’un geste énergique les billets sur son étal for good luck comme ils disent là-bas. D’ici, demandez le Casa Luna, aussi une institution. C’est à quelques pas. À chaque fois que j’y vais, j’ai le sentiment que Humphray Bogart va débarquer ! L’entrée dans ce restaurant, construit sur 3 niveaux, est rythmée par la brise des ventilos. Les marches en marbre, les tables en bois et chaises en ferronnerie donnent une ambiance année 30 « à la balinaise ». La terrasse donne sur la rivière et lorsqu’il pleut fort, j’aime encore plus cette ambiance coloniale qui flotte dans l’air. On peut y prendre un croissant ou une french baguette beurrée si on est en mal du pays. Moi, quand je m’y arrête, c’est pour un strawberry lassi, fraîchement mixé. De là, nous partons en mobylette vers les rizières. Roulez tout droit après le marché jusqu’à la grande statue puis tournez à gauche. C’est tout droit. Des shops de sculpteurs, de peintres, de miroitiers et tout ce que compte les métiers d’art. Elles sont là, mes rizières. Pour les admirer, rendezvous au restaurant Rice Terrace Cafe, elles y sont magnifiques, travaillées en amphithéâtre. À partir de là, le temps n’appartient qu’à vous. Roulez, rencontrez, partagez, c’est aussi simple et grisant que ça. En fin de journée, de retour en ville, laissez-vous tenter par un spectacle de danse – le Barong du Palais Royal dont quelques rabatteurs font la promotion au soleil couchant. L’entrée n’est pas chère et même si c’est un peu long, ça vaut le coup d’oeil..

À peine le pied à terre, c’est direction Baie-Mahault à l’autre bout de l’île. C’est aussi mon chez moi. C’est pas compliqué, c’est tout droit sur la route principale, impossible de se perdre. Je pose mon sac et avant d’aller piquer une tête, je réserve chez Nounoune, le seul restaurant de la plage. Elle m’a vu grandir et moi, je ne la vois pas vieillir. Pres que 90 ans et elle est toujours là Nounoune. Toujours fidèle au poste avec son tablier madras bleu dans les cuisines du restaurant familial. Chez elle, c’est plats typiquement créoles et que des produits frais – poissons et langoustes – souvent péchés quelques heures avant le début du service par Bibi, son petit-fils, un ami d’enfance.

Je vous conseille de réserver une table mais aussi de passer commande de votre menu avant 11h pour être sûr d’avoir du choix. Tout part très vite ! Un ti punch cajou, un fricassé de langouste, de lambi ou de chatrou (pieuvre) ou encore un bon petit court-bouillon de poissons accompagné de riz blanc et de gratins d’ignames. Et pour finir le dessert typique de l’île, un sorbet coco et son sirop de cajou ! Hmmmm, rien que d’y penser.

A Lovina, au clair de lune

Le soleil va se coucher, on embarque dans un prahu avec un pêcheur rencontré sur la plage. Pour quelques roupies, il nous emmène pêcher. C’est la pleine lune, la mer est d’huile, il fait bon, on dérive. En guise de canne à pêche, un bambou autour duquel est enroulé un fil de pêche, un hameçon, quelques appâts. On attend que ça morde. Dans le bleu profond de l’eau, les filaments des méduses brillent à la lueur de la lune. Il y a un tel silence que l’on n’ose dire mot. On regarde le coucher du soleil sur la mer, seuls au monde. C’est un vrai moment à vivre. Plus tard, nous rentrons la tête dans les étoiles, émus d’avoir partagé un moment si unique. Demain, nous nous levons à 6h pour aller voir les dauphins. Et oui, bien qu’il s’agisse de l’attraction touristique par excellence, je peux vous dire que nous en avons bien vu. Le premier, nous l’attendons comme le Messie et puis un, deux, plusieurs…

Le prahu s’arrête, dérive, repart pour les suivre. Chacun a son petit endroit mais il y en a tellement – des bateaux comme des dauphins – qu’au final, ça vaut le coup de se lever si tôt. Enfin, dans l’après-midi, nous nous rendons aux Air Panas, les bains sacrés de Banjar. Là-bas, peu de voyageurs et beaucoup de familles balinaises. La couleur de l’eau d’un vert-jaune laiteux n’invite pas vraiment à la baignade ; cela est dû au soufre qu’elle contient. Une fois dedans, on s’y prélasse à une température de 38 degrés, en passant sous les 11 bouches à têtes de dragons pour se faire masser les épaules et la tête. Plus tard, le sommeil n’en sera que plus profond, c’est ça l’effet des eaux sacrées.

Chez Barbara, à Tirtagangga, mon cabé Bali

Quand on va chez Barbara, on y vient pour un personnage haut en couleur, qui partage depuis aussi longtemps que je la connais, sa vie entre la Bavière et Tirtagangga. On y vient pour 4 bungalows dans un beau jardin, un petit eden planté au milieu des rizières. On y vient pour Ketut et sa succulente cuisine qu’elle saura vous faire apprécier et vous enseigner. Je pense à la soupe au pumpkin et à la coco, au barbecue de gambas – il y en avait pour 20 et nous étions 8 – ou encore à ses fameuses dadar gulung (crêpes fourrées à la coco). Komang et Madé, les hommes à tout faire de la maison, sont aussi attachants. Si discrets et pourtant jamais loin avec un sens du service irréprochable. Chez Barbara, c’est un peu à la maison. Je me souviens encore la première fois que nous avons découvert le Cabé Bali, la route défoncée qui y conduit – et qui depuis ne l’est plus – ne laissait pas présager un endroit aussi calme et cocoon avec une vraie famille de coeur. Au-delà, on y va aussi pour rayonner. Du treck au Mont Agung à la balade guidée dans les rizières ou à la visite du Water Palace, Barbara vous réservera une activité plongée sur Tulanben ou vous trouvera un guide très local pour assister à un combat de coqs. Du repos, de la lecture, un massage, un peu de piscine, une après-midi à la White Sandy Beach pour finir par un bon dîner et un coucher au chant des grenouilles. On se ressource.

Les pieds dans l’eau

La plage de Jimbarran, il faut y aller en journée comme en soirée. En fin d’après-midi, elle se transforme en un gigantesque restaurant à ciel ouvert. Tout y est frais, pêché le jour même par les pêcheurs du coin. On choisit son poisson et ses coquillages à la carte ou en menu. Une fois pesés et badigeonnés d’une sauce légèrement spicy, ils sont grillés sur un lit d’écorces de coconut. Il faut y venir tôt pour éviter la foule (touristes comme locaux) et dîner les pieds dans l’eau, les yeux rivés sur le coucher du soleil.

À 30 minutes de là, la plage d’Uluwatu que je porte dans mes souvenirs comme dans mon coeur. L’endroit est resté dans son jus car pas très accessible. On y accède à marée basse par une grotte, en contrebas. C’est une toute petite plage. Quand la mer s’y retire, des petites piscines naturelles, ça et là, se forment entre les coraux. En faisant très attention, on peut y patauger ou s’y rafraîchir. À 2 minutes, direction chez Salin, petit warung haut perché. Chez Salin, c’est surf, sea and sun. On écrit son prénom sur un coin de mur pour laisser une trace de son passage. On y prend une Bintang bien fraîche – bière locale – ou encore l’un des meilleurs banana pancake de l’île tout en regardant les lignes se former et les surfeurs, venus du monde entier, prendre l’une des gauches les plus connues dans le monde. Dans une ambiance tout aussi dépaysante mais en plus chic, je recommande de déjeuner au restaurant Di Mare du Karma Kandara. Allez-y pour une occasion car ce n’est pas bon marché du moins pour Bali. Comptez 350 000 Rps par tête (environ 25 €) pour le déjeuner. Le restaurant est à flanc de falaise et sa vue à 180 degrés sur la mer offre autant d’exaltation que ce nous propose le Chef dans notre assiette. Le petit plus du lieu : pour ce prix, empruntez le funiculaire de l’hôtel pour descendre sur la plage privée. Un transat, une grande balade, puis au soleil couchant, un dîner à la lueur des lampions…

De retour à Seminyak, la plage est aussi très présente. Je m’y promène souvent, accompagnée de mes filles. On y fait de nombreuses rencontres. Le vendeur de cerfs-volants en forme d’oiseau ou de bateau de pirate et puis Madé, avec ses nombreux chapeaux à vendre sur la tête. Elle fait toujours flotter au vent un sarong – paréo balinais – pour attirer l’oeil des shoppeuses en vacances. Un cadeau ? Pas cher ? C’est elle qui vend et c’est à vous de fixer le prix. On s’assoit sur le sable pour prendre le temps de la négociation. Je la questionne sur sa vie et je négocie. On se présente, elle négocie encore. Elle me raconte encore et encore jusqu’au bon prix…

Enfin, la plage de la petite île Nusa Lembongan clôture mes conseils. C’est à 1h30 de bateau de Sanur. C’est un excellent spot pour la plongée dans la mangrove, le snorkeling, le surf ou encore pour admirer Bali et son Mont Agung sous un nouvel angle. Sur la plage, jusqu’à cet été, pas de transat. Juste le sarong et les prahu. C’est ici qu’on cultive des algues pour la cosmétique, c’est très beau à voir lorsqu’on est sur les hauteurs mais un conseil : sélectionnez votre coin si vous souhaitez faire quelques brassées. J’aime Bali comme on aime profondément l’autre. J’aime tant cette terre qui n’est pas celle de mes origines ; c’est ma maison de coeur. Je pourrais vous raconter encore et encore les temples, ces sourires d’enfants, ces moments où le temps n’est plus, ces moments qui n’ont pas de prix. Je pourrais vous raconter encore mais il faut aller voir, c’est tellement mieux. Vous partez quand ?

Mes conseils

Première fois à Bali ?

Il faut partir 17 jours minimum.

 

En vol

Cathé Pacific, Malaysia Airline, Bangkok Airway… Nous enregistrons les bagages, à l’aller comme au retour, vers notre destination finale. Bien indiquer à Bali, si vous rentrez sur Pau, le code yata PUF qu’ils ne connaissent pas bien. Le voyage est long – du 12 heures de vol + 4 en moyenne. Le prix du billet est à prendre dès décembre pour les grandes vacances prochaines. La bonne période pour partir est de mai à octobre avec un billet variant de 650 à 1400€ pour les mois de juillet et août. Enfin, n’hésitez pas à opter pour l’A380, on y allonge, en classe éco, mieux les gambettes et les écrans, derrière chaque siège, sont vraiment de bonne qualité.

 

Location voiture et mobylette

Pour la voiture, prenez avec chauffeur car en cas d’accident, vous êtes cuits ! Il faudra payer les dégâts en espérant que cela ne soit que de la tôle pliée. Mon mari a conduit plusieurs années à Bali et depuis un petit accrochage très léger avec des gens qui ont su se montrer compréhensifs, nous louons voiture et chauffeur pour être l’esprit tranquille. Dans le cas contraire, prenez voiture et assurance bien que je ne sois pas certaine que cela soit vraiment utile. Pour la mobylette, ce n’est pas cher, vous pouvez négocier le prix mais demandez casque et assurance. Nous louons souvent une mob à Ubud pour se perdre un peu, aux détours des rizières. Le trafic est bien moins dense là-bas.

Money

Partez à Bali avec du cash en poche et 2 cartes bancaires car elles ne marchent pas toutes là-bas. Une fois arrivé, pour prendre un taxi, faites un peu de change, le minimum, car le taux ne sera pas idéal. Préférez les money changer en ville. Surtout, lorsque vous retirez de l’argent retirez « gros ». J’y vais à coup de 2,5 millions de roupies en sachant que 1 million est égal à 60€. Et oui, vous aurez cette impression d’être riche. Dans de nombreux hôtels ou restaurants un peu branchés, vous pouvez aussi payez en carte mais renseignez-vous avant.

 

Traversée pour Nusa Lembogan

Depuis une très mauvaise expérience en speed boat, je conseille, surtout au famille, de prendre la compagnie Bali Cruises pour la traversée. Réservez vos billets sur internet, cela vous coûtera environ 40€ A/R par personne. Ce prix comprend : le pick up à votre hôtel jusqu’au port où vous payez votre billet. Une photo souvenir à acheter cela va de soi ! Un petit déjeuner est prévu à bord (thé, café, jus d’orange et petits gateaux). Une fois l’encre jetée, profitez du snorkeling en donnant du pain à manger aux poissons, d’un tour de bouée, du toboggan ou encore de déjeuner du poisson grillé à la plancha. Une fois rassasié, demandez à vous déposer à votre hôtel. Pour le retour et c’est pour cela que je conseille ce gros gâteau, la houle se lève et ça tangue pas mal. Préférez donc, pour les plus sensibles, une place à l’avant si cela vous est possible.

La gazette de Bali

Concernant les restos, n’hésitez à prendre la Gazette de Bali, c’est en français et il y a souvent de bonnes adresses dedans.

 

Pour les mamans qui aiment anticiper

Surtout mesdames, n’hésitez pas à voyager avec un sac cabine dédié à bébé, la sécurité dans les aéroports vérifiera mais laissera passer. J’ai voyagé avec lait en poudre et eau minérale nécessaire à la préparation des biberons, des compotes à emporter, des biscuits, des plats préparés… Tout le nécessaire pour avoir l’esprit tranquille durant le voyage. Changer bébé dans l’avion n’est pas un problème sauf à partir de 2 ans, la tablette étant un peu juste quelles que soient les compagnies aériennes. N’hésitez à opter, dans l’avion, pour les places accordées aux parents avec bébé. Il y a plus de place devant soi pour asseoir bébé à ses pieds ou dans une bannette que l’on vous installera, devant vous. Jusqu’à un an ou plus ou moins 10kg, bébé pourra faire dodo dans ce berceau de voyage. Au-delà, en insistant un peu, bébé pourra y jouer puis venir faire dodo sur vos genoux. Pour les repas à bord, je les réserve avec les billets d’avion mais j’emporte toujours des plats préparés que bébé connait. Je conserve ainsi ceux que l’on me donne dans l’avion pour être consommés à l’hôtel. Si vous oubliez quoi que ce soit, il y a Carrefour à Bali (sur Sunset Road) et de nombreuses petites surfaces commerciales (Bintang à Séminyak). Attention au lait en poudre tout de même, partez avec. Au-delà, il n’y a pas beaucoup de choix pour les plats préparés. Seul Heinz propose une petite sélection, en pots en verre, qui reste chere. Il faut compter environ 45 à 55 000 Rps par pot (environ 2,80 € et plus par repas).

A Bali, jamais sans ma pharmacie

Nous partons avec une demie valise cabine pour quatre. Il n’est pas utile de prendre de médicaments avant ou pendant votre séjour mais il vaut mieux tout avoir sous la main car la consultation comme les médicaments sont chers et non remboursés à Bali. Par conséquent, si vous ne souhaitez pas emputer vote budget vacances d’au moins 80 euros, anticipez.
Au-delà, des pharmacies (Guardian) pour les crèmes solaires, shampooing, dentifrices, pansements… permettent de compléter sur place au cas où.
Petite info : en cas d’accident grave ou de forte gastro, l’hôpital BIMC, à Kuta, est très bien.

Où manger ?

De la cuisine rapide sur le bord des plages, au restaurant typiquement antillais, en passant par les restaurants gastronomiques qui revisitent la cuisine créole, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. 
Il n’est pas rare de voir des « camions » (food trucks) qui proposent de la cuisine rapide (et pas très diététique) comme les bokits et agoulous pour des prix très abordables, entre 2 et 5 € le sandwich, selon votre garniture.

Ce que j’apprécie, ceux sont les restaurants sur les plages – qui ne payent pas de mine pour certains – mais où vous êtes sûrs de vous régaler pour des prix très abordables. Le Banana’s sur la plage de Grande-Anse à Deshaies proposent des menus (entrée-plat-dessert) de 10 € à 40 € selon si vous optez pour du poulet, poisson ou encore de la langouste.

Jetlag pour bébé et jeunes enfants

Une fois arrivés à Bali, je conseille de vous poser 5 à 7 nuits dans le même hôtel pour permettre à bébé et aux jeunes enfants (jusqu’à 5/6 ans) de récupérer. Bébé récupère un quart d’heure par nuit en sachant qu’il y a 6h de décalage en été et qu’à 2h du matin heure balinaise, il est enfin l’heure de se coucher pour lui. Pour les jeunes enfants, 4 à 5 nuits peuvent suffire ; ils peuvent récupérer une bonne heure par nuit, un peu comme nous.

Prix des hôtels

A Bali, côté hôtels, il y en a vraiment pour toutes les bourses. De quelques euros la petite chambre toute simple à plusieurs milliers par nuit pour une suite de 1000 mètres carrés face à la mer… Il suffit de prendre le temps de chercher online, de budgétiser et de réserver.

Pour info, quelques trajets en roupies et en temps

Séminyak / Jimbarran : il faut compter 125 000 Rps pour 3/4 d’heure à 1 heure de trajet suivant le trafic. Si vous êtes nombreux, plutôt que de prendre 2 taxis, demander à votre hôtel s’il ne propose pas un seul véhicule pour tous. Vous gagnerez quelques roupies sur le prix mais voyagerez ensemble.
Séminyak/Nusa Dua : il faut compter environ 100 000 / 120 000 Rps pour 35 à 45 minutes de trajet suivant le trafic. Il y a un péage sur ce trajet à la charge du conducteur.
Séminyak/Ubud : Nous louons souvent un véhicule pour ce trajet car pour les bagages et nous 4, le taxi, c’est un peu juste. Il faut compter 1h15 à 1h30 max. Parfois, il arrive que le trajet soit au moins 30 minutes plus long lorsque le chauffeur prend un raccourci qui n’en n’est pas un :).
Séminyak ou Ubud/Tirtagangga : Nous louons aussi un véhicule car nous pouvons rayonner de là-bas. Autrement, notre amie Barbara du Cabé Bali propose de venir nous chercher et/ou de nous ramener pour 450 000 Rps de mémoire.
Séminyak/Lovina : il vous faudra 3 bonnes heures pour vous rendre à destination. Nous louons toujours un véhicule avec chauffeur pour monter sur Lovina de façon à pouvoir rayonner vers le nord-ouest, sur Banjar ou le Parc National et le nord-est vers les lacs Batur et Buyan, le temple de Bédugul, Amed pour la plongée… Suivant notre programme, on annonce la destination au chauffeur et c’est parti !

Yep ! Taxi

À Bali, il y a des « taxi meter » à qui on paie le prix affiché au compteur. Cependant, depuis quelques années, pour tous les trajets en soirée, certains chauffeurs en profitent pour pratiquer des prix libres souvent trois ou quatre fois plus chers. Il faut alors « batailler et se montrer ferme » avec certains. Par conséquent, il faut retenir que le tarif pour une course en fin de journée – de 19h à 20h30 environ – est de 30 000 Rps. Pour le retour, c’est alors plus compliqué. On peut vous proposer du 100000 à 150000 Rps pour vous ramener à votre hôtel. Nous, on lâche à 70 pour ne pas y passer la nuit.

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BLOSSOM #01 AUTOMNE/HIVER 2015 
Bali, mon amour
Flen, 41ans
Pau